Les recherches sur les momies Chinchorro (Arica, Nord du Chili) se poursuivent dans le cadre d’une plus large collaboration internationale associant archéologues, chimistes et microbiologistes. L’étude des techniques de momification et de l’usage de couleurs pour leur décoration ainsi que la conservation de leur peau (thèse de Sophie Cersoy) est actuellement complétée par des études de microbiologie.
Dans un article “Saving Chilean mummies from climate change” écrit par Paul Karoff le 9 mars 2015 pour le site de l’Université d’Harvard / Scholl of Engineering and Applied Science, Ralph Mitchell, professeur à l’Université d’Harvard, explique avoir démontré que la dégradation de la peau de ces momies qui est apparue très récemment, a une origine microbiologique : elle est fortement accélérée par l’humidité ambiante qui a considérablement augmenté récemment dans le Nord du désert chilien.
Consulter l’article ici :
http://www.seas.harvard.edu/news/2015/03/saving-chilean-mummies-from-climate-change
La responsable de ce programme, Marcela Sepulveda, directrice du Archeometric Analysis and Research Laboratory et professeur associé d’archéologie au Département d’anthropologie de l’Université de Taracaca, avait fait un séjour de recherche au LAMS en 2012.
Voir l’article sur l’analyse des couleurs des momies :
Marcela Sepúlveda, Hélene Rousseliere, Elsa Van Elslande, Bernardo Arriaza, Vivien Standen, Calogero M Santoro and Philippe Walter, Study of color pigments associated to archaic chinchorro mummies and grave goods in Northern Chile (7000–3500 B.P.), Heritage Science 2014, 2:7, https://doi.org/10.1186/2050-7445-2-7