La peinture à l’huile, dont l’usage s’est généralisé à partir du XVe siècle, est un mélange d’au moins deux composés : un pigment dispersé dans un liant (l’huile). A ce mélange, les peintres ajoutaient éventuellement des médiums, pour en modifier les propriétés physiques : parmi eux se trouvent les megilps et les gumtions, utilisés notamment par les peintres anglais du XIXe siècle, en particulier J. M. W. Turner.
Les travaux de recherche sur ces médiums visent à reconstituer en laboratoire les recettes élaborées par les peintres pour les préparer et à mieux comprendre le rôle des principaux composants de ces médiums. L’objectif est d’appréhender la dégradation des peintures à l’huile contenant ces médiums, de manière à proposer des méthodes de conservation ou de restauration adaptées des œuvres contenant des megilps ou des gumtions.
Article rédigé par Hélène PASCO, doctorante au Laboratoire d’Archéologie Moléculaire et Structurale à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris).
Article publié par Claire VILAIN, responsable éditoriale du site CultureSciences-Chimie, à lire ici :